Hydrogène : TotalEnergies accélère la décarbonation de sa plateforme de La Mède

Paris, 25 novembre 2024 – Dans le cadre de son ambition de décarboner l’hydrogène consommé par ses raffineries européennes à l’horizon 2030, TotalEnergies lance avec Air Liquide un projet de production d’hydrogène renouvelable sur la plateforme de La Mède (Bouches-du-Rhône). Ce nouveau projet vient en complément du projet Masshylia de production d’hydrogène vert par électrolyse mené par TotalEnergies en partenariat avec ENGIE. Ces projets permettront de réduire les émissions de CO2 de la bioraffinerie de La Mède de 130 000 tonnes par an.

Avec Air Liquide, de l’hydrogène renouvelable pour produire des biocarburants

Air Liquide va construire et exploiter une unité de production d’hydrogène renouvelable sur la plateforme de La Mède. D’une capacité de 25 000 tonnes d’hydrogène par an, cette unité recyclera les coproduits issus de la bioraffinerie de TotalEnergies. L’hydrogène sera ensuite utilisé par la bioraffinerie pour produire du biodiesel et des carburants aériens durables (SAF). Ce projet représente un investissement global de 150 millions d’euros pour TotalEnergies et Air Liquide. Le démarrage de cette nouvelle unité est prévu en 2028.

« Ce nouveau projet de production d’hydrogène renouvelable, mené avec Air Liquide, nous permet d’accélérer la décarbonation de notre plateforme de La Mède. Près de dix ans après l’annonce de sa reconversion, la plateforme de La Mède poursuit sa transformation et devient un centre de production d’hydrogène bas carbone, contribuant ainsi aux objectifs de décarbonation de la région Provence-Alpes-Côte-D’Azur », a déclaré Vincent Stoquart, directeur général de la branche Raffinage-Chimie de TotalEnergies.

En parallèle, TotalEnergies poursuit le développement, avec son partenaire ENGIE, du projet Masshylia de production d’hydrogène vert par électrolyse de l’eau d’une capacité de 10 000 tonnes par an, afin de contribuer à la fois à la décarbonation de la bioraffinerie et à celle de clients de la zone industrialo-portuaire de Fos-Berre. Les deux partenaires visent le démarrage, du premier électrolyseur de 20 MW en 2029, sous réserve de la confirmation des subventions européennes et françaises et des autorisations publiques nécessaires.

TotalEnergies et la décarbonation de ses raffineries européennes

TotalEnergies s’engage à réduire son empreinte carbone liée à la production, la transformation et la fourniture d’énergie à ses clients. L’un des leviers identifiés par l’entreprise est l’utilisation d’hydrogène bas carbone pour décarboner ses raffineries européennes, ce qui devrait permettre de réduire ses émissions de CO2 d’environ trois millions de tonnes par an d’ici 2030.

Source : Article complet sur totalenergies.com

L’accord de cession de la raffinerie Esso de Fos-sur-Mer signé

Esso S.A.F. a signé le 31 juillet avec la société Rhône Énergies l’accord de vente de ses activités de raffinage et de logistique du sud de la France, soit la raffinerie Esso de Fos–sur-Mer, les dépôts pétroliers de Toulouse-Fondeyre et de Villette de Vienne. La cession devrait être finalisée avant la fin de cette année sous réserve des autorisations réglementaires.

Sources et article complet via ce lien : Le journal de la marine marchande

Esso France veut vendre la raffinerie de Fos-sur-Mer et deux dépôts de carburants

Rhône Energie prend le relai

Le géant pétrolier américain ExxonMobil a annoncé ce 11 avril, le projet de vente via sa filiale Esso France, de la raffinerie de Fos-sur-Mer et de dépôts de carburants dans le sud de la France. Ce projet de cession qui devrait être finalisé « d’ici fin 2024 » prévoit que « 310 salariés de la société Esso Raffinage et de la société Esso S.A.F. travaillant sur les sites concernés seraient transférés dans la nouvelle entité Rhône Energies« , selon un communiqué.

Approvisionnement continu

« Ce projet de cession témoigne du savoir-faire et des compétences des équipes qui opèrent la raffinerie de Fos et les dépôts associés, a déclaré Charles Amyot, PDG d’Esso SAF. Il s’inscrit dans le cadre de la stratégie à long terme d’Esso en France visant à maintenir la compétitivité de ses opérations, tout en garantissant la continuité de l’approvisionnement de ses clients dans le sud de la France. Nous sommes convaincus que sous la direction de Rhône Energies et grâce à son soutien, les équipes continueront à travailler sans relâche à l’approvisionnement en produits énergétiques nécessaires sur le marché tout en poursuivant l’engagement du site dans la transition énergétique. »

Dans son communiqué, Esso annonce être confiant « d’avoir trouvé en Rhône Energies un repreneur expérimenté avec un projet solide pour l’avenir des activités concernées« . Ils annoncent également que le groupe Esso continuera à approvisionner ses clients dans le sud de la France et à servir le reste du marché Français, en particulier depuis sa raffinerie de Gravenchon à Port-Jérôme-sur-Seine (Seine-Maritime).

Réduction de l’empreinte carbone

De son côté, Nicholas Myerson, Directeur général d’Entara, confie que le Rhône Energies (créé par Entara et Trafigura), « [sera] ravi d’acquérir et d’assurer la gestion de la raffinerie Esso de Fos-Sur-Mer et sommes impatients de travailler activement avec l’équipe de management, les représentants du personnel et les pouvoirs publics dans les semaines et mois à venir. Nous avons hâte de leur démontrer nos engagements et ambitions concernant l’avenir de l’exploitation du site ». Il assure être « résolument engagés à maintenir les standards les plus élevés en matière de responsabilité environnementale, de sécurité et d’excellence opérationnelle. »

Dans son communiqué, Rhône Energie indique que l’entreprise projette d’investir dans la durabilité du site afin de réduire son empreinte carbone et dans le même temps, elle investira dans des projets innovants permettant le co-traitement de matières premières biogéniques pour produire des carburants renouvelables.

Pour rappel, la raffinerie Esso de Fos-sur-Mer a été mise en service en 1965 et a connu plusieurs reconfigurations au cours de son histoire. Avec une capacité de traitement du pétrole brut de 7 millions de tonnes par an, elle se caractérise par la simplicité de ses procédés de raffinage, son efficacité énergétique et la flexibilité des alimentations qu’elle est capable de traiter.

Source : France 3 région PACA

Le port de Marseille-Fos et H2V Fos vont investir 750 millions d’euros dans six unités de production d’hydrogène vert

C’est le plus gros investissement industriel annoncé dans l’enceinte de la zone industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) depuis des décennies : H2V Fos et le Port de Marseille-Fos projettent l’implantation, pour 750 millions d’euros, d’une installation de production d’hydrogène vert. D’une puissance de 600 MW, elle sera développée sur un espace de 36 hectares et déployée en six tranches de 2026, pour la première mise en service d’une unité de 100 MW, à 2031.

Le projet produira 84 000 tonnes par an d’hydrogène renouvelable par électrolyse de l’eau. Hervé Martel, président du directoire du Grand Port Maritime de Marseille (GPMM), a évoqué, lors du bilan annuel réalisé ce 18 janvier, que son déploiement va s’opérer dans un dialogue avec l’ensemble de l’écosystème industriel de la zone industrialo-portuaire. «Cet hydrogène vert aura trois débouchés : la décarbonation des industries, en particulier la sidérurgie et la pétrochimie, la décarbonation des transports et le « Power To Gas » visant à capter le CO2 sur les industries pour faire du méthane de synthèse pour les armateurs qui s’y intéresseraient. Pour l’instant, pour l’horizon 2026-2027, il n’y a pas d’engagement ferme, mais la cible est bien identifiée et nous y travaillons. Pour 2031, nous sommes vraiment dans l’anticipation».

L’objectif est de ne plus rejeter dans l’atmosphère 750 000 tonnes de CO2 par an. Les modalités de financement entre le Port et H2V, investisseur, développeur et constructeur d’unités de production d’hydrogène de grande envergure (100 MW minimum), seront précisées ultérieurement. Le nombre d’emplois générés par ce projet est de 165 directs et 100 indirects.

Un port plus vert en action. Le Port de Marseille-Fos voit dans cette perspective un moyen d’accélérer sa transition énergétique, déjà engagée avec plus de 50 millions d’euros d’investissements dans la connexion électrique des navires à quai, qui va encore se renforcer avec la construction du nouveau terminal international de Cap Janet à Marseille. L’équipement en photovoltaïque de toitures de hangars portuaires va également fortement progresser.

En 2021, le trafic total du GPMM, dans un contexte toujours perturbé par la pandémie, s’est élevé à 75 millions de tonnes, en augmentation de 9% par rapport à 2020, mais toujours en retrait de 5% par rapport à 2019, malgré une performance record sur le trafic conteneurs (près d’1,5 million d’EVP) et l’acheminement de fret par voie ferroviaire (220 000 EVP) et des résultats supérieurs à 2019 sur les remorques, le GNL (6 millions de tonnes) ou les vracs chimiques et alimentaires (43 millions de tonnes). Le chiffre d’affaires a atteint 162 millions d’euros (+ 11%). La direction prévoit 60 millions d’investissements en 2022.

Source : Usine Nouvelle

La survie de La Mède « en jeu », selon le PDG de Total

PARIS (Reuters) – Le PDG du groupe Total, Patrick Pouyanné, a déploré dimanche le rejet par les députés français d’un amendement visant à réintégrer les produits à base d’huile de palme dans la liste des biocarburants avec les avantages fiscaux qui en découlent.

Invité sur LCI, le patron du groupe pétrolier a dit respecter cette décision tout en évoquant la “survie” de la bioraffinerie de La Mède (Bouches-du-Rhône), où Total a sauvé 250 emplois après avoir investi 300 millions d’euros via un accord avec le gouvernement.

“Nous continuerons à produire du biocarburant à base d’huile de palme à La Mède pour les exporter en Allemagne, en Belgique”, a-t-il déclaré.

“Je souhaite maintenant qu’on trouve le cadre économique. J’espère qu’on le trouvera parce que sinon malheureusement, c’est la survie économique de cette usine qui sera en jeu. On va s’y employer dans le cadre imposé par le Parlement français”, a ajouté Patrick Pouyanné.

Le 15 novembre, lors d’une deuxième délibération, les députés ont massivement rejeté, contre l’avis du gouvernement, un amendement controversé au projet de loi de finances 2020.

Le texte proposait de repousser à 2026 l’entrée en vigueur d’une mesure, pourtant adoptée l’an dernier, qui devait exclure à compter du 1er janvier prochain l’huile de palme de la liste des biocarburants bénéficiant d’une exonération fiscale.

“On nous change les règles quand l’investissement est fait, ce qui est quand même d’un point de vue de gouvernance collective pas très attractif pour les investisseurs, ni pour Total demain ni pour les autres investisseurs”, a estimé Patrick Pouyanné.

“La France veut jouer à part du reste du marché européen”, a-t-il aussi considéré, alors que Bruxelles a fixé à 2030 l’horizon pour une sortie progressive de l’huile de palme.

La production d’huile de palme, en forte croissance, est jugée responsable d’une déforestation massive dans les régions tropicales.

Elizabeth Pineau avec Sybille de la Hamaide

Source : Reuters – Total La Mède

Démarrage repoussé pour la bioraffinerie de Total La Mède

Initialement annoncée pour l’été 2018, la mise en service de la bioraffinerie de Total à La Mède (Bouches-du-Rhône) a été reportée au 1er trimestre 2019, selon la direction financière du groupe. Ce décalage aurait un impact limité localement, assure Total.

L’annonce en a été faite par le directeur financier de Total, Patrick de La Chevardière, le 26 octobre, lors d’une conférence téléphonique avec des analyses financiers. « Le projet fait des progrès et démarrera au 1er trimestre 2019 » a-t-il confié, en évoquant la mise en service de la bioraffinerie de La Mède (Bouches-du-Rhône), issue de la reconversion de l’ancienne raffinerie de Provence, au bord de l’étang de Berre.

Source : www.usinenouvelle.com

Abou Dhabi veut investir 38 mds d’euros pour doper ses capacités de raffinage

La compagnie pétrolière publique d’Abou Dhabi a annoncé dimanche (13/05/2018) son intention d’investir 38 milliards d’euros pour créer l’une des plus grandes usines intégrées de raffinage et de pétrochimie au monde dans cet émirat riche en or noir.

L’investissement, qui doit être réalisé en partenariat avec des firmes étrangères, vise à augmenter de 65% la capacité de raffinage d’Abou Dhabi pour atteindre 1,5 million de barils par jour d’ici 2025, a déclaré le PDG de l’Abu Dhabi National Oil Co. (ADNOC), Sultan al-Jaber, lors d’un forum sur les investissements.

Le plan permettra de transformer l’usine de raffinage et de pétrochimie de Ruwais en un complexe intégré de classe mondiale, a-t-il précisé. La production pétrochimique de Ruwais devrait tripler, passant de 4,5 millions de tonnes par an à 14,5 millions de tonnes par an, a-t-il ajouté.

Abou Dhabi, la capitale des Emirats arabes unis, détient plus de 90% des 98 milliards de barils de réserves de pétrole brut du pays. Les autorités d’Abou Dhabi ont annoncé en novembre leur intention d’investir 109 milliards de dollars (91 milliards d’euros) dans le secteur de l’énergie au cours des cinq prochaines années.

Les Emirats arabes unis, quatrième producteur de l’OPEP, visent à faire passer la capacité de production de pétrole brut de 3,2 millions de barils par jour actuellement à 3,5 millions de barils par jour à la fin de l’année. Au cours des derniers mois, ADNOC a accordé des droits de concession sur des gisements offshore à plusieurs compagnies pétrolières internationales afin d’augmenter sa capacité de production à long terme.

Elle a également renouvelé et étendu les concessions des champs pétrolifères onshore aux grandes compagnies pétrolières comme Exxonmobile et Total. Le mois dernier, ADNOC a pour la première fois lancé un appel d’offres pour des contrats d’exploration sur six blocs majeurs avec des réserves inexploitées de pétrole et de gaz.

 

Source (Le Figaro avec AFP) : le Figaro – Flash Eco

Prix du pétrole – Décembre 2017

En décembre 2017, le prix en euros du baril de pétrole brut de la mer du Nord (Brent) ralentit (+ 1,8 %, après + 9,3 %). Il s’établit à 54,39 € en moyenne par baril. La hausse de décembre est plus marquée en dollars (+ 2,6 %, après + 9,1 %), l’euro s’étant légèrement apprécié au cours du mois.

 

Source : CPDP – prix pétroliers

Prix du pétrole Brent – Août 2017

En août 2017, le prix en euros du baril de pétrole brut de la mer du Nord (Brent) se redresse pour le 2ème mois consécutif (+ 4.0%, après + 2.0%). Il s’établit à 43.79 € en moyenne par baril. En dollars, le rebond est plus marqué (+ 6.7%, après + 4.5%), l’euro s’étant apprécié de nouveau au cours du mois.

Source : CPDP